Broché paru le : 1 avril 2009
Edition : Albin Michel
ISBN :978-2-226-19094-9
Nbr de pages : 643
Prix constaté : 23.90€
Résumé :
Edgar Freemantle, entrepreneur d’une quarantaine d’années, se fait écraser par une grue sur un chantier. Il y perd un bras et garde de terribles séquelles, tant au niveau psychologique que physique. Poussé à des accès de rage engendrés pas ses pertes de mémoire, il se décide à partir se mettre au vert pendant quelque temps et de refaire sienne une ancienne passion qu’il a délaissé : la peinture. Il part pour Duma Key, en Floride où il loue une maison près de la mer. Là, il se met à peindre, brillamment, et fait la connaissance de Wireman, un ancien avocat qui s’occupe d’une vieille dame qui se trouve être la propriétaire de toute la côte. Entre ses tableaux, qui deviennent de plus en plus inquiétants, et les mystères entourant l’île, Duma Key recèle bien des secrets. Fantômes et fantasmagories sont au programme…
Ce que j’en ai pensé :
Certainement pas le meilleur de KING ni le plus angoissant. Duma Key se range dans la catégorie plus « normal » de son œuvre. Le thème abordé manque d’originalité, la peinture ayant déjà été abordée dans Rose Madder. La plongée dans le « vrai » fantastique et l’action ne s’effectue qu’à partir de la 400ème page, le livre en comptant plus de 600. Et King, plus qu’il n’installe son histoire dans les 400 premières pages, en profite pour raconter l’histoire d’un type à qui il est arrivé un accident, et qui fait tout ce qu’il peut pour remonter la pente (pour rappel, King a eu un grave accident qui lui a laissé des séquelles pendant longtemps, au point qu’il ne pensait plus jamais écrire). Ici, je dirais donc que l’auteur en profite pour faire une introspection et une psychanalyse par l’écriture. Ce qui ne veut pas dire que le livre est en soi inintéressant, même s’il est bien clair que l’histoire de fantôme est secondaire, tel un support – ou une excuse – de l’œuvre.
En conclusion :
Amateur du King horrifique et de nuits blanches, passez votre chemin. Duma Key se présente comme un roman psychologique où les relations entre les personnages sont plus importants que l’histoire fantastique de fantômes, somme toute pas très originale.
Au final, ce livre pourrait plaire au non-initié ou réfractaire aux histoires d’horreur, tant celle-ci est ici secondaire. Les vrais fans du KING, quant à eux, seront déçus. L’histoire du Persé, survolé, aurait pu être plus approfondi pour donner aux amateurs de fantastique leur part. On reste avec l’impression que l’auteur s’est souvenu, sur le tard, que ce devait être un livre d’épouvante. Déçue, donc. La sauce ne prend pas.
Les – :
– réparties espagnoles énervantes à force, idem pour les citations
– qui est réellement Persé ?
– trop brouillon et pas assez d’explications (confusion) : fantômes ? bateau fantôme ? pourquoi un bateau ? pourquoi sur Duma Key ? pourquoi parlent-ils de vampires ?
Verdict : Roulette russe
Tagué:Albin Michel, Fantôme, Littérature Américaine, Stephen King
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