Eli ESSERIAM – Apocalypsis, tome 3 : Cavalier Noir : Maximilian

apocalypsis-3Broché paru le 07/06/12
Editeur : Nouvel Angle
Collection : Matagot
ISBN : 978-2-35450-210-2
Nbr de pages : 269
Prix constaté : 14.90€

Résumé :
« Je vivais déjà l’Apocalypse. La mienne. Deux options s’offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée « vie » en tentant de la rendre un minimum valable », Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.

Ce que j’en ai pensé :
Après deux tomes de qualité égale, Eli Esseriam continue sur sa lancée avec un troisième tome toujours aussi abouti et unique, l’auteur nous présentant cette fois le troisième cavalier de l’Apocalypse : le cavalier noir, alias Famine. Sans conteste, cette saga a le don de nous emmener dans les méandres de l’esprit de chaque cavalier de manière différente. C’est à chaque fois un renouveau, avec une personnalité différente, et donc une façon de conter différente. Ce choix de narration fait vraiment mouche, et l’auteur semble parfaitement à l’aise quel que soit le genre.

  Après la mordante Alice et le brut de décoffrage Edo, l’auteur nous introduit Maximilian, le cynique du groupe, le riche blasé, l’ironie toujours au coin des lèvres. Très différent des précédents cavaliers, Max possède une psychologie fouillée, avec un lourd passé, des circonstances atténuantes, qui, une fois de plus, font que l’on ne peut détester le personnage malgré son rôle. J’ai adoré le découvrir peu à peu, l’apprécier et le plaindre (preuve que l’argent ne fait le bonheur). L’auteur a le chic pour nous présenter des personnages authentiques, avec des failles comme tout un chacun, ce qui les rend profondément « humains ». Sans compter des seconds rôles importants qui servent, pour le coup, vraiment à quelque chose, chaque action d’un personnage ayant son importance.

  En plus de nous présenter un nouveau cavalier, ce troisième tome permet aussi une nouvelle vision de l’Apocalypse, les faits se recoupant et s’éclaircissant petit à petit. C’est un peu la pêche aux indices, on remonte la piste qu’a créée l’auteur autour de ces cavaliers dont le destin semble inextricable. Mais ce que j’apprécie le plus dans la saga d’Eli Esseriam, c’est sa façon d’innover à chaque tome, en adoptant un ton différent, les joutes d’esprit et les petites répliques assassines fusant avec toujours autant de délice. Une chose est sûre, au vu de la qualité de ces trois tomes, l’apothéose s’annonce grandiose.

Verdict : Avec les honneurs

rock

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