Titre original : Neversuch House, book 1 : Night of the Black Condor (2011)
Edition : Flammarion
Broché paru le : 06/06/12
ISBN : 978-2-08-125393-3
Nb. de pages : 352 pages
Prix constaté : 13€
Résumé :
La maison sans-Pareil est une vaste demeure capable de loger une ville entière : la famille Capelan vit en totale autarcie, chacun est libre de poursuivre les passions de son choix. Un jour, Omnia aperçoit une ombre noire qui rôde autour de la maison. Omnia découvre alors que de nombreux secrets sont bien gardés et que derrière les grands murs de la maison, rien n’est vraiment tel qu’il le paraît…
Ce que j’en ai pensé :
Voilà un petit roman jeunesse comme je les aime, plein de vivacité et au ton gentiment irrévérencieux. Bien qu’axé jeunesse, ce premier tome devrait plaire aux lecteurs de tout âge tant par sa drôlerie que par son petit côté loufoque qui surprend si on ne le prend pas au second degré ! Enfin un roman fantastique qui porte bien son nom. Eh oui, ici, ne vous attendez pas à ce que les lois de de la nature s’appliquent ! Le lecteur baigne dans une ambiance extraordinaire (dans le sens premier du terme) et les bizarreries s’accumulent pour notre plus grand plaisir.
La maison Sans-Pareil est une bâtisse hors du commun, qui défie les lois de la gravité et dont les habitants n’ont rien à envier niveau excentricité. Les membres de la maisonnée sont tous plus farfelus les uns que les autres, et notre jeune héroïne, Omnia, est certainement la plus « normale » d’entre eux. Celle-ci est d’ailleurs très attachante, avec son franc-parler et sa curiosité qui la pousse à questionner le fonctionnement de la maison. On suit avec intérêt ses pérégrinations et ses découvertes, l’aventure et le suspense étant au rendez-vous.
Ce qui rend la narration étonnante en son genre, ce sont les interpellations faites au lecteur et ce style « conté » qui s’adresse directement à celui-ci, de manière à le faire participer à l’intrigue. On se retrouve vite happé par cette histoire abracadabrantesque, et on ne voit pas les pages défiler. La galerie de personnages est assez impressionnante, la famille étant fort nombreuse et on découvre chaque personnalité et sa « tocade » avec pas mal de dérision. Personnellement, je me suis beaucoup amusée à la lecture de ce premier tome. Sans compter que le récit suit un fil conducteur, un mystère qui se cache au sein de la maison, et que révélations et complots sont au programme.
Bref, une jeune héroïne à la langue bien pendue, des aventures en veux-tu-en-voilà, des personnages haut en couleurs et un ton sciemment désuet, font de ce premier tome un vrai plaisir. Voilà un récit pas ordinaire que je conseillerai aux enfants à partir de 10 ans, car il saura retenir leur attention et les emmener dans le monde farfelu de la maison Sans-Pareil.
Verdict : Bonne pioche
Tagué:Flammarion, La maison sans-pareil
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