Titre original : Partials, book 1 (2012)
Paru le : 02/10/13
Edition : Albin Michel
Collection : Wiz
ISBN : 978-2-226-25076-6
Nbr de pages : 523
Prxi constaté : 19€
Résumé :
Un virus. La guerre contre les Partials – ces êtres mi-humains, mi-robots – a décimé la population. Seuls quelques milliers retranchés à Long Island ont survécu. Et le virus mystérieux – le RM – les tue petit à petit. Chaque nouveau-né vit moins d’une journée si ce n’est quelques minutes. La race humaine s’éteint inexorablement et aucun médecin n’a de remède. Un espoir. Dans cette atmosphère désespérée, Kira, jeune interne en médecine, a une nouvelle hypothèse. Pourquoi les Partials sont-ils naturellement immunisés contre le RM ? Et si la solution venait de l’ennemi juré lui-même ? Une héroïne. Kira se lance alors dans une expédition au risque de devenir une hors-la-loi. Infiltrer les Partials, en capturer un et le ramener à long Island pour l’étudier et peut-être, trouver un antidote. Mais le pari est risqué : soit elle réussit et sauve l’humanité, soit elle échoue et sera considérée comme une terroriste par son propre gouvernement. À moins que ce soient les Partials eux-mêmes qui ne la tuent…
Impressions :
Enfin un roman Young Adult de très bonne facture que je vous recommande chaudement ! Avec une intrigue prenante, bien menée et des personnages crédibles que l’on prend plaisir à suivre. De quoi me redonner foi dans le genre qui mise trop souvent sur la romance au détriment du développement de l’univers. Rien de tout cela avec ce premier tome de Partials que j’ai apprécié de bout en bout. Il faut dire que le roman a été écrit par Dan Wells, réputé et reconnu pour son cycle thrilleresque de John Cleaver. Partials a beau être un roman YA, il ne possède pas les faiblesses du genre. Pas de sentimentalisme exacerbé, mais au contraire un plein d’émotion dans lesquelles on se reconnaît : le désespoir, l’envie de liberté, de mener une vie dictée par ses propres choix et par des dictats instaurés pour préserver l’espèce. L’individualité, le besoin de reconnaissance, l’humanité, l’empathie… Autant de sentiments qui sont analysés avec doigté et réalisme, et qui nous font nous interroger sur les dérives possibles de notre monde.
À travers un pitch qui n’est pas sans rappeler des oeuvres telles que « Les fils de hommes » de l’homme » de P.D. James et d’autres classiques de la science-fiction comme « I-Robot » d’Isaac Asimov, Dan Wells pose des réflexions sur l’avenir de l’Homme, sur la place de plus en plus importante de la technologie dans notre vie et sur notre façon de réagir face à la menace. Kira, qui prend peu à peu conscience du statisme ambiant qui plonge les derniers survivants dans une spirale de désespoir, se décide à prendre les choses en main, quitte à se brûler les ailes. J’ai beaucoup aimé le caractère affirmé de la jeune fille, qui ne se laisse pas abattre et qui se pose les bonnes questions quand bien même elle n’est pas la plus à plaindre. En effet, celle-ci a au moins un petit ami sur qui se reposer et l’ultimatum d’une grossesse obligatoire semble moins tragique bien que tout autant injuste.
Son groupe d’amis, garçons comme filles, se révèle des plus intéressants car très divers et réaliste dans les moindres détails. Enfin des ados qui, s’ils ont grandi trop vite, se posent les bonnes questions et prennent le temps de discuter des problèmes de leur microcosme. Leurs nombreuses discussions entre pro et anti-gouvernement apportent toujours un regard intéressant sur les événements et sur la façon dont ils les appréhendent, j’ai adoré cet aspect. Les dialogues sont vivants, crédibles et font mouche à chaque fois. À aucun moment l’auteur ne m’a donné l’impression de lire une histoire factice.
Le récit est mené tambour battant et l’intrigue avec ses éléments bien digérés se révèle prenante et maitrisée. L’action est très présente, les personnages étant le plus souvent en mouvement, et quand ce n’est pas le cas, c’est pour mieux asseoir les révélations engendrées par les découvertes de Kira. L’univers dystopien est fouillé, Dan Wells pensant à développer chaque parcelle de son univers. Des relations entre les personnages à l’aspect SF. La création des partials et le mystère qui entoure le virus RM apportent une bonne dose de suspense, on en vient à ne plus pouvoir lâcher le roman. Les manipulations du gouvernement et les intentions cachées de la voix du peuple et des partials apportent la touche finale à une intrigue déjà dense. On en ressort avec l’impression que Dan Wells nous mène par le bout du nez. Que cache ParaGen, le laboratoire responsable de la création des partials ? Et que se cache-t-il derrière le fameux virus RM ? Autant de questions qui donnent une furieuse envie de se jeter sur le deuxième tome de Partials. Vite, vite, la suite !
Verdict : Nuit blanche
Tagué:Albin Michel Wiz, Dan Wells, Robot, Science-Fiction, Virus
Je note!! Bon, je vais peut-être attendre que la suite sorte, j’ai déjà trop de séries en cours qui ne sont pas terminées ^^
Comme moi alors. Je ne compte même plus le nombre de séries que j’ai en cours, c’est trop démoralisant 😛 Le tome 3 est prévu pour 2014 en vo. J’ai hâte que le tome 2 sorte chez nous ! 😀
il est un peu long à démarrer, mais en dehors de ça j’ai beaucoup aimé!
C’est sûr qu’il n’y a pas d’action dès le début, mais on ne s’ennuie pas vu que l’auteur met en place son univers. Faudrait que je lise le dernier tome !