Titre original : Druhé mesto (2005)
Parution le 02 avril 2015
Editions : Mirobole
Collection : Horizons pourpres
ISBN 979-10-92145-35-9
Nbr de pages : 224
Prix constaté : 19 €
GRAND PRIX EUROPÉEN UTOPIALES 2015
FINALISTE PRIX MYTHOLOGICA 2016
FINALISTE GRAND PRIX DE L’IMAGINAIRE 2016
Résumé :
Dans une librairie de Prague, un homme trouve un livre écrit dans un alphabet inconnu et l’emporte chez lui ; bientôt l’ouvrage lui ouvre les portes d’un univers magique et dangereux. À mesure qu’il s’enfonce dans les méandres de cette autre ville, il découvre des cérémonies baroques, des coutumes étranges et des créatures fascinantes ; derrière la paisible Prague des touristes, des cafés se muent en jungles, des passages secrets s’ouvrent sous les pieds et des vagues viennent s’échouer sur les draps…
Impression :
Les éditions Mirobole savent dénicher des romans hors du commun, ça c’est certain. Ils n’hésitent pas à publier des auteurs inconnus, des textes différents de ce que l’on voit habituellement. Avec « L’autre ville », on nage en plein délire. Le délire de l’auteur tchèque contemporain le plus réputé de son pays. Au vu du résumé, je m’attendais à quelque chose de surréaliste, de dépaysant et d’onirique. Et il est vrai que c’est un roman étrange. Il n’y a pas à proprement parler d’intrigue. A partir du postulat de départ (le narrateur découvre un livre écrit dans un alphabet inconnu qui lui permet d’entrer dans un univers onirique qui s’amalgame au monde réel), l’auteur tisse un canevas farfelu fait de rencontres importunes, de sensations exotiques et de fantasmagories visuelles. Du narrateur, on ne sait pratiquement rien. On ne fait que le suivre au gré de ses pérégrinations hallucinatoires.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à me laisser transporter par la transe promise. Si le roman est à bien des égards hypnotique (on finit par ne plus savoir ce qu’on lit et ce qui se passe au juste), il est aussi très déstabilisant. J’ai dû m’y prendre à plusieurs fois pour essayer d’y comprendre quelque chose, mais à chaque fois je me perdais dans le propos de l’auteur qui passe du coq à l’âne. Ce n’est pas un mauvais livre, mais comment dire, c’est le genre de roman qui tient plus de l’expérience à vivre à laquelle on adhère ou pas. Personnellement, je suis complétement passée à côté. L’auteur nous bombarde de mots, joue avec la syntaxe, les figures de style. Les phrases sont à rallonge, il s’arrête sur une description pour enchainer sur une autre et par dans des circonvolutions qui donnent le tournis. On en serait presque ivre. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé mais le voyage promis m’a laissé sur le quai. A tenter pour l’expérience.
Verdict : Pas ma tasse de thé
Tagué:Absurde, Littérature Tchèque, Mirobole, Onirique, Surréalisme
Les éditeurs ont au moins le mérite courageux de donner sa chance à ce genre de livre 🙂
Oui, et c’est tant mieux. 🙂 Ca ne fonctionne pas toujours, mais je sais que ce roman a plu à beaucoup de monde. C’est un peu le principe du « ça passe ou ça casse ».
Intriguant bouquin et cet éditeur aussi que je connaissais pas, tu as des recommandations chez eux ?
C’est une maison d’éditon très chouette, qui publie des textes de pleins de pays différents. Et les bouquins sont vraiment soignés. Si tu aimes la SF ou le Fantastique, il y a « Vongozero » de Yana Vagner et « Gretel and the dark » d’Eliza Granville qui sont vraiment bien. Sinon, plus humoristique il y a « Des 1001 façons de quitter la Moldavie » de Vladimir Lortchenkov qui m’a bien fait rire.
Je note la partie SF surtout. Merci !
Cette maison d’édition m’intrigue beaucoup, je dois absolument sortir de ma PAL Gretel and the dark pour me faire un avis ^^
Elle fait de très belles éditions. J’aime bien leur maquette. Je confirme, sors « Gretel » de ta PAL, il est vraiment très original ! 😉