Après des années à baver d’envie devant les comptes rendus de voyage de mes camarades blogueurs, j’ai enfin pu me rendre aux Imaginales pour la première fois ! Un festival magique dans une très belle ville où l’on peut croiser une multitude d’auteurs dans les allées du parc ou aux terrasses de café. Cette proximité avec les auteurs m’a vraiment énormément plu, ils sont accessibles, souriants (même sous la bulle du livre où la température a vite grimpée en flèche), on se sent « connecté » avec tous ces passionnés de l’imaginaire ! Bref le bonheur pour tout lecteur qui ne se sent plus seul devant ces étalages de livres qui le font littéralement craquer (et ces gros sacs remplis d’achats !).
Arrivées en train mercredi, on en profite pour flâner dans la ville et repérer les points de chute de ces prochains jours. Après un petit détour à l’office du tourisme et une pause gourmande, direction l’hôtel. Et là, confirmation de ce que j’avais découvert quelques jours avant en préparant le voyage : notre hôtel se trouve loin du centre et le dernier bus passant vers 19h, on ne pourra pas profiter du festival et du centre-ville le soir… Grosse déconvenue, je ne m’attendais pas à ce que plus aucun bus ne rallie le centre-ville aussi tôt ! Ce qui est d’autant plus dommage qu’il a fait très beau pendant toute la durée du festival. Bon, après, il faut bien avouer qu’à 19h, après de nombreux aller retours à travers la ville, on était crevées…
Jeudi, dès 10h nous voilà sous la bulle du livre. Comme nous ne disposons que de deux jours et demi pour profiter du festival, on est au taquet ! Premiers achats au stand des indés (ActuSF, Mémos, Les moutons électriques), rencontre avec Jean-Laurent Socorro qui finira par me dédicacer mon livre tâché pendant le voyage par une maudite banane (j’avais honte de lui présenter). Petit détour par le stand de Maryline Weyl, pris d’assauts par une nuée de collégiennes qui se demandent comment elles vont passer le temps pendant 2 heures (genre, elles allaient s’ennuyer, hallucination !). Puis première dédicace avec Marie Brennan avec qui j’échange les politesses d’usage, sans plus (parce que oui, je me retrouve toujours frappée par le syndrome de la moule lors des dédicaces, je me ferme complétement quand je me trouve devant les auteurs). Je ne trouve rien à dire, du moins rien d’intelligent. Et là, bien sûr la personne qui t’accompagne, forcément : « Pourquoi tu n’as rien dit ? Tu sais parler anglais pourtant ?? * gros doute* Rire jaune de ma part. « Oui, bon, je n’avais pas encore lu son livre de toute façon. Que voulais-tu que je lui dise ? ». Hahaha… Ça avait été la même chose avec Robin Hobb, dont j’ai lu pratiquement tous les livres *soupir* Une autre petite gribouille de Mike Resnick. Un autre craquage au stand des éditions Rebelle puis au stand des Imaginales où j’achète un sac, un petit carnet et quelques marque-pages. Puis on déjeune, on flâne un peu. Achat du second tome du « Sang des 7 rois » par Régis Goddyn avec qui j’échange quelques mots, un échange fort sympathique ave Clément Bouhélier et son éditeur avec qui on discute des dernières parutions chez Critic. Puis il est temps d’assister à mon premier café littéraire (qui est aussi le dernier de la journée) : « Uchronies, mondes virtuels et univers alternatifs ! ». Je découvre un Lionel Davoust interprète vraiment très doué, j’en reste comme deux ronds de flan ! Clap de fin de journée, retour à l’hôtel.
Vendredi, toujours sous le soleil (alors que l’on annonçait de la pluie), nous voici de retour sur la bulle du livre. Comme pas mal de conférences m’intéressent, j’essaie de faire dédicacer les livres que j’ai amené au plus vite. J’essaie de trouver Stéphane Przybylski qui n’était pas là le jeudi, je le trouve en plein papotage sur le stand du Bélial. Petite dédicace de Sylvie Miller et Philippe Ward pour mon premier tome de « Lasser ». Puis quelques autres achats prévus, le premier tome d’Aeternia de Gabriel Katz, le second tome du Bâtard de Kosigan, et « Port d’âmes » de Lionel Davoust (qui doit se demander pourquoi j’ai l’air plus intéressée par sa maitrise de l’interprétariat que par son livre). Il est enfin temps d’assister au premier c-l de la journée « Tant qu’on a la santé : épidémies, labos et petites gélules ». Un sujet très intéressant qui m’a donné envie de découvrir tous les romans des invités présents. Pause déjeuner, petite balade sous le soleil (on reviendra de ce séjour avec un léger hâle). 14h, retour sur le festival pour la conférence sur le light novel des éditions Ofelbe qui n’a pas l’air de passionner les foules… Dans l’après-midi, ça commence à être bondé dans la bulle du livre, je profite d’un retour de l’auteur pour faire dédicacer mon dernier livre à Jean-Marc Ligny. Normalement, je ne dois plus rien acheter (et je m’y tiens !). Je croise quelques têtes de blogueurs que je reconnais mais que je n’ose pas aborder. Après deux autres cafés littéraires passionnants ou drôles « Dragons… dans tous leurs états » et « Salopards ! Ces anti-héros qui nous passionnent » (avec un Damien Snyers au top de sa forme qui nous fait bien rire), c’est déjà l’heure de rentrer à l’hôtel (j’ai déjà dit que le temps passait vite ?).
Samedi, dernier jour pour nous, notre train part vers 16h. J’avais l’intention de profiter du festival jusqu’au dernier moment, oui, mais que faire des bagages ? (Une valise remplie de livres et un sac avec nos affaires personnelles). Sachant qu’on doit débarrasser la chambre avant 12h et qu’une fois le bus pris, on ne pourra pas retourner à l’hôtel pour les récupérer… Et là, une des petites mains du festival nous rend un fier service, je la remercie encore une fois ici ! A nous le festival pour encore quelques heures. Un dernier petit tour dans les allées du parc, on profite des animations, on mange un bout puis ultime retour à la bulle du livre où j’essaie de faire dédicacer « Alouettes » (que j’étais en train de lire) mais Jeanne-A. Debats n’est pas encore là. J’attends, j’attends, on se moque gentiment de moi (quelle patience ! Oui mais c’est ma dernière dédicace !), puis c’est l’heure de partir, tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Sur le quai, alors qu’on attend notre train, Sophie Dabat patiente aussi avec son petit bout. Elle nous sourit. C’est la fin d’un séjour riche en émotions.
Mes achats livresques, dix livres (il y a les tomes 2 et 3 de Kel sous le premier tome).
Et mon butin de goodies, est-ce que je vous avais déjà dit que j’étais signopaginophile ? 😀
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[…] Ils y étaient aussi : La tête dans les livres, Avides Lectures, […]
Je vois que je ne suis pas la seule à ne savoir que dire aux auteurs ! ^^ Je suis toujours épatée de voir comment certains arrivent à avoir de supers longues conversations avec eux !
Oui, moi aussi, ça m’épate à chaque fois ! Je n’ose même pas dire que je tiens un blog, que j’ai déjà chroniqué un de leurs livres. Alors que ça permet à beaucoup d’engager la conversation. Rien à faire, je suis toujours un peu mal à l’aise. Peut-être qu’à force, on devient plus confiant 🙂
Je ne parle pas de mon blog à chaque fois non plus, d’ailleurs je n’ai toujours pas dit à Lionel Davoust que ça fait plus de deux ans que je le suis sur Facebook – et que je fais partie des gens qui le commentent régulièrement ! ^^’ A l’inverse parfois tu chroniques un seul livre d’un auteur et il se souvient bien de toi, c’est amusant ! Mais il y a d’autres manières d’engager une conversation, les conférences ça marche bien aussi, ou simplement quand tu veux l’avis de l’auteur sur un de ses livres quand tu ne sais pas lequel choisir. 🙂
J’ai eu un bel échange avec Fabien Clavel à Trolls et légendes à propos des romans que j’avais déjà lu de lui et ceux qui me tentaient, et il m’a expliqué qu’il avait créé des passarelles entre ses différents romans. Je l’avais trouvé passionné et passionnant, ça m’a donné encore plus envie de lire ses autres romans. Mais souvent, je n’aligne pas trop mots 😛 Bon, le fait d’y aller toute seule n’aide pas non plus.