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Marcus SEDGWICK – Edgar sacré lascar, tome 2 : Fantômes et fantaisies

edgar2Titre original : The Raven Mysteries, book 2: Ghosts and Gadgets (2010)
Date de parution : 20/05/2014
Editions : Bayard Jeunesse
ISBN : 978-2747032735
Nbr de pages : 245
Prix constaté : 10.90€

Résumé :
Si les fantômes sont votre pire cauchemar, fuyez le château d’Autrepart ! Hellébore et son singe, Pote, sont sous le choc : dans un couloir sombre, ils ont croisé un effroyable revenant. Hélas, Lord Valvigne n’est d’aucun secours : il est trop occupé à inventer un détecteur d’or qui sauvera sa famille de la ruine. Lady Menthalo, elle, se consacre à sa nouvelle passion, la couture. Seule Solstice est consciente du danger. Déterminée à chasser le terrible fantôme, elle demande à Edgar de l’aider. Mais le vieux corbeau a si peur qu’il en claque du bec.

Impressions :
Après un premier tome des plus farfelus où l’on faisait connaissance avec les d’Autrepart, cette drôle de famille dont les membres semblaient échappés tout droit d’un asile de fous, cette seconde aventure nous replonge avec délice dans cet univers fantasmagorique. Edgar, ce surprenant corbeau qui nous sert de narrateur, boit du petit lait. Son ennemi juré, le singe Pote est terrifié par l’étrange apparition qu’il a croisée au détour d’un couloir : un fantôme hanterait le château d’Autrepart. Malgré son aversion pour le singe, il décide de mener l’enquête en compagnie de Solstice…

  Lu en à peine quelques heures, « Fantômes et fantaisies » est un court roman jeunesse bourré de malice et de péripéties qui nous permet de retrouver notre âme d’enfant. Récit d’aventure mâtiné de fantastique, le roman se déguste comme une petite douceur, on en laisse pas une miette et on se lèche les doigts ! Si le château d’Autrepart avec son architecture qui défie les lois naturelles semble le terrain de jeu idéal pour nous faire frissonner, on rit surtout beaucoup des situations cocasses dans lesquelles se retrouvent ses habitants.

  Pour Marcus Sedgwick, l’expression « mourir de peur » est à prendre au pied de la lettre et bientôt c’est l’hécatombe dans tout le château. En cause, le fantôme. Ou bien serait-ce autre chose ? Le point fort de cette saga, outre son univers étrange, reste ses personnages rocambolesques. Ils ont tout de la famille Adams. Entre le père obnubilé par ses machines abracadabrantesques, la mère sans cesse à la recherche d’une nouvelle passion et Edgar notre corbeau, qui jette un œil corrosif sur ses pairs, on se surprend à rire plus d’une fois. Un trésor caché, un enquêteur surnaturel, des découvertes macabres, tout y est pour nous faire passer un bon moment. Edgar, en narrateur attentif, nous ouvre ses ailes pour mieux nous plonger dans la confidence. Laissez-vous emporter !

Verdict : Avec les honneurs

rock

Catherynne M. VALENTE – Féérie, tome 1 : La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains

la fille qui navigua 1Illustrations : Ana Juan
Titre original : The Girl Who Circumnavigated Fairyland In a Ship of Her Own Making (2011)
Traduction : Laurent Philibert-Caillat
Date de parution : 05/11/2015
Editions : Balivernes
ISBN : 978-2-35067-117-8
Nbr de pages : 256
Prix constaté : 17 €

Résumé :
Septembre est une jeune fille qui aspire à l’aventure. Quand elle est invitée en Féérie par le Vent Vert et le Léopard des Petites Brises, bien sûr, elle accepte. Qui ne le ferait pas à douze ans ? Mais Féérie est dans la tourmente, sous le règne écrasant d’une Marquise maléfique.
Cheminant en compagnie d’un vouivre amoureux des livres et d’un étrange garçon bleu, presque humain nommé Samedi, elle perdra : son ombre, sa chaussure, son cœur et bien sûr son chemin. Mais dans l’aventure, elle trouvera le courage, l’amitié, une cuillère un peu spéciale et bien plus encore. Elle seule détient la clef qui rétablira l’ordre et le bonheur en Féérie…

Impressions :
Une envie soudaine de conte ? De merveilleux ? De magie ? De revivre ce moment nostalgique de votre enfance où vous attendiez avec impatience l’heure du conte des étoiles plein les yeux ? Alors lancez-vous dans « La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains » de Catherynne M. Valente. Vous ne serez pas déçu du voyage. J’avais déjà été ébloui par la prose de l’auteure dans « Immortel » et ce nouveau titre jeunesse paru chez Balivernes réitère l’exploit. Quelle plume ! Quelle imagination débordante ! L’auteure qui est aussi poète nourrit son texte de ces influences et joue avec les mots comme elle joue avec son univers. La structure narrative est impressionnante et vraiment atypique. L’agencement des phrases et les figures de style telles que l’accumulation apportent une musicalité qui immerge de suite le lecteur dans le récit. On pénètre dans une contrée féérique où rien n’a de sens mais où tout a du sens.

féérie 2

« La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains » (ouf ! quel titre long !) est un récit merveilleux qui nous emmène dans le sillage de Septembre, une petite fille tout à fait banale. Comme dans « Alice au pays des merveilles », Septembre se retrouve emportée dans un monde fantastique où elle vivra moult aventures. Cette fois il ne s’agit pas de combattre une méchante sorcière mais de récupérer une mystérieuse cuillère et de mettre la main sur une clef très spéciale… et bien sûr si elle pouvait renverser l’ordre établi par la maléfique marquise en chemin, qui s’en plaindrait ! Les références sont légion. Outre le roman de Lewis Carroll, on pense bien sûr au magicien d’Oz, à Narnia (et sa fameuse armoire), et même au film « Labyrinthe » avec David Bowie. Catherynne M. Valente ne puise pas tant dans ces œuvres qu’elle leur rend hommage en les détournant et en nous livrant sa vision d’un monde enchanté.

féérie 3

  Les aventures de Septembre sont pleines de malice et de mordant. La quête de soi qu’entreprend la petite fille se voit entravée par de nombreux obstacles. Pour trouver son chemin, elle devra abandonner une part d’elle-même, puis pour sauver la vie d’autrui, elle devra faire un nouveau sacrifice. Chaque choix aura ses conséquences, rien n’est anodin dans l’univers de Féérie. C’est toute l’astuce de Valente, elle créé un univers très complet, pensé dans ces moindres recoins. Heureusement durant son périple, Septembre pourra compter sur ses nouveaux compagnons. Et là encore quelle imagination ! Un vouivriothèque (mélange de dragon et de bibliothèque !), un Marid aux étranges pouvoirs, des bicyclettes volantes, des objets perdus qui prennent vie, des félins doués de parole, le Vent Vert, sorte de personnification du vent, et j’en passe. On ne peut que s’incliner face à tant d’inventivité.

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  Leçon de courage, d’amitié et d’abnégation, ce premier tome des aventures de Septembre est une invitation au rêve. La narration, abordant la forme d’un conte au coin du feu que nous relaterait un narrateur omniscient et ingénu, est une des grandes forces du récit. Les apartés qui nous mettent dans la position de confident, nous impliquent intimement dans les aventures de la petite fille. Loin d’être aussi lisse que le personnage de Dorothy dans le magicien d’Oz, Septembre est une héroïne espiègle, bravache et un poil étourdi. On s’attache facilement à elle. Et c’est avec une certaine tristesse qu’on l’abandonne, néanmoins ravi de savoir que les aventures ne s’arrêtent pas là. Bref, « La fille qui navigua autour de Féérie… » est une ode au rêve, aux contes d’antan et à la création artistique. Un hommage aux classiques qui ont su émerveiller de nombreux lecteurs et qui prouve que l’imagination n’a pas de limite. Servi par le style inimitable de Valente, ce premier tome jeunesse est un voyage improbable dans un univers enchanteur qui réveille en nous l’écho de notre enfance. En tout point une réussite !

Verdict : Nuit blanche

nuit-blanche

Jérôme NOIREZ – Brainless

brainlessDate de parution : 21/05/2015
Editions : Gulf Stream
Collection : Electrogène
ISBN : 978-2-35488-248-8
Nbr de pages : 247
Prix constaté : 16€

Résumé :
Jason, adolescent médiocre surnommé Brainless, habite Vermillion, petite ville du Dakota du Sud où la jeunesse s’ennuie. Tous les jours, Brainless se fait une injection de formol, pour ne pas pourrir. Depuis qu’il est mort, étouffé par une ingestion massive de maïs, les deux hémisphères de son cerveau peinent à communiquer. Son estomac ne digère que de la viande crue. Il a cessé de dormir et de respirer. En dehors de cela, son quotidien n’a pas beaucoup changé depuis qu’il est atteint du SCJH – le syndrome de coma homéostasique juvénile, une nouvelle maladie touchant les adolescents, de plus en plus répandue aux États-Unis – depuis qu’il est un zombie, autrement dit… Il lui arrive seulement, de temps à autres, de se demander quel goût a le cerveau humain. Mais parmi ses camarades de classe, certains ont des projets bien plus macabres.

Impressions :
Les cellules de votre cerveau se ramollissent ? Vous n’arrivez plus à vous concentrer ? Lisez « Brainless » ! Qui sait, vous êtes peut-être atteint du même syndrome que le héros de ce roman qui est revenu à la vie après un décès des plus… cocasses ! Le remède à vos soucis de concentration se trouve probablement entre ces pages…

  Plus sérieusement, même si vous n’êtes pas un zombie (non ? Sûr ? Même pas une touuute petite envie de cerveau ?), je vous conseille de lire ce récit qui nous fera rire tout comme il vous fera réfléchir. Ce roman jeunesse de Jérôme Noirez qui inaugure la nouvelle collection Electrogène chez Gulf Stream est une petite bombe ! Entre le roman noir et l’humoristique, Brainless se moque des clichés du mouvement ado américain. Avec ses b**tchs délurées, ses sportifs décérébrés et ses laissés-pour-compte qui s’en prennent plein la tronche. Au milieu de ce cirque, notre ami Brainless avec son cerveau à la ramasse passe presque pour une lumière. En tout cas, c’est l’un des rares à « réfléchir » un tant soit peu. Le comble…

  La narration alterne entre les confidences de Jason, alias « Brainless », et un narrateur omniscient qui nous rapporte les faits avec beaucoup d’humour. Jérôme Noirez se moque de ses personnages et les tacle à coup de jeux de mots et de remarques assassines et franchement on en redemande ! Le récit est parsemé de nombreuses références aux films d’horreur, le héros en étant d’ailleurs un grand fan, et c’est cette même culture cinématographique qui est raillée. J’ai beaucoup aimé l’aspect persifleur du roman, l’auteur maniant les mots avec une aisance impressionnante. J’avais déjà adoré cette gouaille dans « Féérie pour les ténèbres », et « Brainless » vient me conforter dans le fait que Jérôme Noirez est devenu un de mes auteurs français d’imaginaire préférés avec Anthelme Hauchecorne et Fabien Clavel.

  Mais « Brainless », ce n’est pas seulement un roman humoristique, c’est aussi un roman noir comme je vous le disais. Si l’auteur se moque de ces ados américains bouffis de ridicule, il nous en montre aussi la déviance avec une tuerie comme on en voit régulièrement dans les lycées. Nourris par l’internet, gavés d’idées raclées dans les jeux vidéo et les films, certains de ces jeunes espèrent trouver la gloire en battant le record de meurtres dans un établissement scolaire. Glaçant ! Et la fin, entre horreur et dérision restera dans les annales ! Bref, lisez « Brainless » ou je vous mange le cerveau !

Verdict : Nuit blanche

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Samantha BAILLY – Souvenirs perdus, tome 1 : Etrangère

souvenirs perdus 1Illustration de couverture : Prince Gigi
Date de parution : 07/05/2014
Editions : Syros
ISBN : 978-2-7485-1412-4
Nbr de pages : 329
Prix constaté : 16.90€

Résumé :
Il existe une île nommée Enfenia.
Depuis des siècles, nul ne peut y entrer. Nul ne peut en sortir. Un Léviathan tourne autour, il est autant le gardien des habitants que leur geôlier. La légende veut qu’un jour, quand les Enfenians seront prêts, la créature se retirera et les laissera découvrir le monde.
Alors que l’île célèbre une fois de plus le rituel visant à accomplir la prophétie, une femme est retrouvée inconsciente sur la plage. Une femme au visage inconnu. Une étrangère.

Impressions :
« Etrangère » est le premier tome d’un nouveau cycle de Samantha Bailly, cette fois-ci orienté jeunesse puisque le livre est publié chez Syros. Pourquoi avoir voulu lire ce bouquin ? Parce que j’avais adoré Oraisons de l’auteure, que le pitch mystérieux du roman me faisait envie et parce que l’illustration de couverture est magnifique (quoi, moi, futile ?). Et avec « Etrangère » Samantha Bailly pose les bases d’une trilogie sympathique mais qui manque un peu d’ampleur, la trame narrative étant plus simple que sur Oraisons (le public n’étant pas le même, en même temps c’est normal).

  Si le récit débute par la paisible vie des habitants d’une petite île paradisiaque, en grattant un peu, on se rend vite compte que ce calme n’est que de façade. Enfenia est en effet coupée du reste du monde par un gigantesque Léviathan. Si celui-ci est vu par certains comme une sorte de protecteur, d’autres sont moins optimistes et se sentent emprisonnés. C’est le cas de Syon, le rebelle de l’histoire, qui rêve de quitter l’île et voir ce qu’il y a au-delà. Il se confronte à Nel, jeune prêtresse, qui elle ne voudrait quitter l’île pour rien au monde. L’arrivée d’une jeune fille, Isil, échouée sur la plage va les plonger dans une aventure hors-norme.

  Le pitch ne départ ne dépaysera pas trop les amateurs de fantasy, de même que la présence d’un Léviathan, créature biblique archi-connue. Pourtant, Samantha Bailly construit un univers solide et imaginatif où rien n’est oublié. Contexte géopolitique, système de magie, religion, l’auteure pose les bases d’une intrigue complète, qui ne demande qu’à s’étoffer dans les prochains tomes. Les décors sont très bien rendus, la beauté de l’île et la simplicité de la vie là-bas, avec ses plages de rêve. Les différentes régions que parcourt ensuite notre trio qui quitte Enfenia pour le continent d’Hermetis sont aussi bien restituées, avec une faune et une flore foisonnante. L’aspect religieux qui côtoie toujours une influence astronomique, n’est pas sans rappeler Oraisons justement.

  Le récit étant accessible aux plus jeunes, les lecteurs exigeants de fantasy ne se satisferont peut être pas de ce premier tome plutôt court. Pareil pour les personnages principaux, qui sont assez jeunes et ont parfois des réactions agaçantes. Syon est le révolté de la bande. Bon chasseur, arrogant, toujours sur la défensive, il ne rêve que de liberté, quitte à bouleverser la vie d’autrui. S’il parait capable d’empathie envers Isil, j’ai surtout eu l’impression que c’est parce que celle-ci lui plaisait. On le voit quand il ne se préoccupe pas du tout de Nel qui a pourtant été blessée gravement, mais est aux petits soins pour Isil qui est moins atteinte… Si Nel parait insupportable de prime abord, on finit quand même par l’apprécier. Certes elle est têtue, certes elle est trop rigide et trop exigeante envers les autres mais son éducation ne l’a pas vraiment préparée à autre chose. Isil, quant à elle, m’a paru bien transparente alors qu’elle est censée être l’héroïne de ce tome. Peut-être se révélera-t-elle dans les prochains tomes. Bref, un récit sympathique, bourré de péripéties, d’aventure et de mystères qui ne fait qu’effleurer les secrets d’Enfenia.

Verdict : Bonne pioche

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Marcus SEDGWICK – Edgar sacré lascar, tome 1 : Disputes et disparitions

edgar1Titre original : Flood and Fang (2009)
Traduit par : Danièle Darneau
Date de parution : 20/05/2014
Edition : Bayard Jeunesse
ISBN : 978-2-7470-3272-8
Nbr de pages : 231
Prix constaté : 10.90€

Résumé :
Au château d’Autrepart, vit une famille bizarre : Lord Valvigne, le célèbre inventeur de la roue carrée ; Lady Menthalo, sorcière à la retraite, autrefois redoutée pour son terrible sort des verrues violettes. Solstice, leur fille, qui passe son temps à composer des poèmes tristes. Et leur fils, Hellébore, qui ne se déplace jamais sans son singe, Pote. Heureusement, Edgar, un corbeau centenaire, veille sur cette bande d’hurluberlus.
Et depuis peu, il a fort à faire : une terrible créature à écailles erre autour du château tandis que les servantes disparaissent l’une après l’autre.

Impressions :
Sortie passée un tant soit peu inaperçue chez Bayard, « Edgar sacré lascar » est pourtant une petite pépite de littérature jeunesse par son côté doux-dingue qui vous laissera avec le sourire aux lèvres. Le type même de roman que l’on aimerait voir plus souvent dans le genre. Parce que c’est drôle, fantasque et joliment illustré par l’illustrateur Pete Williamson avec un talent certain. Si l’on s’amuse à lire le récit d’Edgar, ce vieux corbeau bougon, c’est encore mieux quand il apparait sous nos yeux sur la même page avec cet œil rond inimitable et ce style un peu gothique. A noter une très belle édition, toute simple mais avec une belle tranche noire et un petit prix.

  La narration, c’est à Edgar qu’on la doit. Ce vieux corbeau, comme il le dit lui-même, n’a pas la langue dans sa poche et porte un regard impitoyable sur sa famille d’adoption, les d’Autrepart. Un patronyme très bien choisi tant cette famille loufoque nous semble parachutée d’un autre monde avec leurs passions atypiques et leurs réactions étranges. Dur, dur de se faire une place chez les d’Autrepart quand on est un corbeau grognon et roublard. Si le pauvre se sent sous-apprécié, il faut bien avouer qu’il n’est pas tendre non plus avec la famille. Aucun ne trouve grâce à ses yeux, à part Solstice la fille ado plus vive que les autres… et qui se préoccupe un peu de notre pauvre ami à plumes.

  Très drôle mais aussi très imaginatif, ce premier tome d’Edgar sacré lascar se dévore à une vitesse folle. Non seulement le narrateur ne mâche pas ses mots mais en plus le récit joue sur les vieux ressorts d’épouvante avec la mystérieuse disparition des membres de la maisonnée et d’une non moins étrange montée des eaux provenant de la cave. Monstres tapis dans le noir, inventions loufoques, courses poursuites et branle-bas de combat, il y a de quoi faire avec « Disputes et disparitions ». Les personnages sont truculents et rappellent la famille Adams. Entre la nounou dont on ne sait à quelle espèce elle appartient, le chef de famille qui pratique des expériences plus farfelues les unes que les autres et la mère qui ne jure que par ses ustensiles de pâtisserie, on se croirait embarqué chez les fous ! A offrir à vos petits cousin(e)s et aux adultes qui ont su gardé une âme d’enfant.

Verdict : Nuit blanche

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