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Michael F. SMITH – Une pluie sans fin

une pluie sans finTitre original : Rivers (2013)
Date de parution : 07/05/2015
Editions : Super 8
ISBN : 978-2-37056-025-4
Nb. de pages : 439
Prix constaté : 20€

Résumé :
Après des années de catastrophes écologiques, le sud des États-Unis, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man’s land. Plutôt que de reconstruire sans cesse, le gouvernement a tracé une frontière et ordonné l’évacuation de la zone. Au sud de la Ligne se trouve désormais une zone de non-droit ravagée par les tempêtes et les intempéries incessantes – sans électricité, sans ressources et sans lois.
Cohen fait partie des rares hommes qui ont choisi de rester. Incapable de surmonter la mort de sa femme et de l’enfant qu’elle portait, il tente tant bien que mal de redonner un sens à sa vie, errant sous une pluie sans fin. Des circonstances imprévues vont le mettre en présence d’une colonie de survivants, menée par Aggie, un prêcheur fanatique hanté par des visions mystiques. Celui-ci retenant contre leur gré des femmes et des enfants, Cohen va les libérer et tenter de leur faire franchir la Ligne. Commence alors un dangereux périple à travers un paysage désolé, avec pour fin l’espoir d’une humanité peut-être retrouvée.

Impressions :
Un roman présenté comme un croisement entre Mad Max 2 et La Route, il n’en fallait pas plus pour titiller ma curiosité et me donner envie de découvrir ce nouveau post-apo publié chez Super 8. S’il y a bien quelques similitudes avec le roman de McCarthy, on est loin d’un Mad Max, la présence de pillards n’étant pas une raison suffisante pour y trouver une quelconque ressemblance. Bien que le postulat de départ soit plutôt intéressant – tout le territoire Sud des Etats-Unis inondé par des eaux diluviennes, proie de conditions météorologiques catastrophiques qui coupent le pays en deux – j’ai trouvé l’ensemble plutôt ennuyeux. La faute à un personnage principal trop dans l’introspection, qui se perd dans ses souvenirs et que je n’ai pas trouvé très altruiste au final (malgré ce qui est dit dans la 4ème de couverture, ce n’est pas lui qui délivre ces femmes).

  Ce qui faisait le charme de « La route », c’était cette écriture morcelée, le héros étant brisé moralement, divaguant dans un monde oppressant, responsable de la vie de son fils. Dans « Une pluie sans fin », le héros vit avec ses souvenirs d’un monde stable, de sa famille disparue qu’il essaie de garder en vie en tenant ses promesses, coûte que coûte. Mais loin de trouver de la noblesse dans son comportement, il m’a surtout semblé atavique, replié sur lui-même et j’avoue qu’il m’a plus agacée qu’autre chose. En fait, je crois que c’est l’ensemble des personnages qui ne m’ont pas plu, je n’ai pas réussi à m’y attacher, du coup ce qui leur arrive m’a laissé de marbre. Je n’ai pas compris l’intérêt qu’ils portaient à ce magot enfoui alors que le monde se disloque et que la loi du talion règne. Quand on doit fuir la colère de la Terre sans trouver la moindre commodité, ses proches disparus, le danger régnant à chaque coin de rue, le fric ne me semble pas de la plus haute importance…

  Du coup, j’ai trouvé le roman matérialiste, un brin sexiste (les femmes ne sont bonnes qu’à enfanter et à servir d’esclaves sexuelles) et l’aspect post-apo est plutôt mal exploité au final. Certains personnages disparaissent sans qu’on s’en inquiète plus et la fin m’a paru convenue, l’auteur faisant dans la facilité. Ce qui est dommage car « Une pluie sans fin » possède des passages prenant, les descriptions de cet univers apocalyptique étant bien rendues. On sent le vent siffler à nos oreilles, la terre vibrer sous nos pieds et la fin approcher à petits pas. Si Michael F. Smith avait plus joué avec son univers, le roman aurait pu être grandiose. Mais là, j’ai l’impression qu’il a oublié l’intérêt premier du récit et a essayé de contenter tout le monde (l’avenir ce sont les enfants mais le fric c’est important). OK…

Verdict : Planche de salut

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Austin RATNER – Lost boy

lost boyTitre original : In the land of the living (2013)
Date de parution : 13/05/2015
Editions : Calmann-Lévy
ISBN : 978-2-7021-4469-5
Nbr de pages : 342
Prix constaté : 22.50€

Résumé :
Petit garçon, Isidore Auberon a perdu sa mère. Ce gamin intelligent, vif et curieux grandit avec ses frères à l’ombre d’un père juif immigré polonais, violent et colérique, dans le Cleveland des années 60, entre misère et débrouille. Pour échapper à l’enfer paternel, Isidore se jette à corps perdu dans ses études de médecine, intègre Harvard et finit par tomber amoureux. Un beau jour, il est père à son tour mais, comme sa mère avant lui, ne verra pas grandir ses fils, Leo et Mack.
Pour eux, Isidore devient un être mythique, un héros légendaire qui leur a laissé en héritage une rage sourde et la douleur de l’absence. Des années après sa disparition, Leo et Mack, qui se détestent désormais autant qu’ils s’aiment, doivent entreprendre ensemble un voyage en forme de retour aux sources. Un road-trip entre Los Angeles et Cleveland, durant lequel alterneront crises de rire, épisodes de complicité, accès de fureur et déchirements, avec pour horizon la tentative de se libérer d’un poids venu du fond des âges…

Impressions :
A la lecture du synopsis de ce roman, je me suis dit qu’il avait tout pour me plaire. Une épopée familiale qui décortique les relations père-fils, un road-trip tendu entre deux frères, beaucoup de sentiments mis sur la sellette, voilà qui avait l’air prometteur. Pourtant, impossible de m’attacher à l’histoire racontée par Austin Ratner. Si sur les premières pages, pourtant laborieuses, j’ai réussi à passer outre le style décousu et tarabiscoté de l’auteur pour m’intéresser au fond de l’histoire, sur la durée, impossible de m’y tenir.

  Le récit possède du potentiel à revendre. Isidore, coincé entre un père inconstant et défaillant, est bien décidé à mûrir le plus vite possible et pallier à tous les défauts de celui-ci. Avoir un bon travail, un mariage heureux, être un bon père. Mais malgré toutes ses bonnes résolutions, on ne choisit pas tout dans la vie et très vite, une maladie l’emporte. Il laisse cependant à ses deux petits garçons une image « héroïque ». Mais les a t-il vraiment préparé à tout affronter dans la vie ? Pas sûr…

  Dès le premier tiers du roman, le récit se concentre sur les fils d’Isidore, sur leurs relations en dents de scie et surtout sur Leo, l’ainé aux difficultés relationnelles. La narration est chargée d’émotions et évoque des thèmes porteurs comme l’accomplissement, l’acceptation, la différence, le deuil, l’esprit de famille… Il y a pas mal de leçons à tirer de l’histoire tragique de cette famille imparfaite.

  Malheureusement comme je l’annonçais plus haut, j’ai eu beaucoup de mal à me faire au style de l’auteur. Entre des phrases à rallonge, des métaphores à n’en plus finir et la mauvaise habitude qu’il a de passer du coq à l’âne sans aucune transition, on se sent vite perdu. J’ai régulièrement dû m’y prendre à plusieurs fois pour comprendre le sens d’une phrase, c’est dire… Le schéma narratif que l’auteur a voulu écrire comme une épopée chevaleresque donne quelque chose de chaotique et manque de maitrise. Bref, un récit intéressant sur le fond mais qui pêche dans la forme.

Verdict : Planche de salut

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Max BENTOW – L’oiseleur

l'oiseleurTitre original : Der Federmann (2011)
Traduit par : Céline Hostiou
Date de parution : 06/11/2014
Editions : Denoël
Collection : Sueurs froides
ISBN : 978-2-207-117194
Nbr de pages : 323
Prix constaté : 20.90€

Résumé :
Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d’oiseaux dont il couvre leur corps. L’inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d’une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d’angoisse. En tant qu’inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.
Un jour, dans un quartier populaire de Berlin, il trouve le corps d’une jeune femme, violemment assassinée. Elle a le crâne rasé, recouvert de plumes, et un oiseau mort a été placé à l’intérieur de la plaie mortelle. Avant que Trojan n’ait le temps de comprendre ce qui s’est passé, l’Oiseleur frappe à nouveau, laissant la même signature macabre. L’inspecteur comprend très vite que l’Oiseleur est attiré par les femmes jeunes, blondes, à l’épaisse et ondoyante chevelure.

Impressions :
Un thriller allemand qui mettait en scène d’horribles et mystérieuses scènes de crime avec un oiseau mort laissé comme signature du tueur en série, voilà qui avait de quoi intriguer. Les polars venus d’Allemagne comme de Scandinavie étant souvent originaux, j’étais plus que curieuse d’entamer « L’oiseleur ». Malheureusement, le récit ne tient pas ses promesses et hésite constamment entre le polar féroce et anxiogène et la romance inavouée.

  Si je ne suis pas contre l’intérêt de mettre en scène la psychologie des personnages et leur vie personnelle, le roman de Max Bentow bâtit son personnage principal, l’inspecteur Nils Trojan, à partir de ses déboires amoureux et ses turpitudes intérieures, au point que le protagoniste m’a paru geignard et mou là où il voulait le présenter comme fragile (du moins j’imagine). Ses constants atermoiements au sujet de sa psy ont vite finis par m’ennuyer.

  Si le personnage principal n’est pas très intéressant, les seconds rôles ne sont pas beaucoup mieux mis en avant. Aucun ne sort du lot, que ce soit la fille de l’inspecteur, la psy, ses collègues policiers, tous sont un peu fades et ne laissent pas une forte impression. Le seul personnage qui sort sa tête de l’eau, c’est un des suspects qui file la chair de poule par son comportement trouble et inquiétant. D’ailleurs, c’est lorsqu’il est mis en scène que le récit se fait anxiogène et prend un peu d’ampleur (entre deux apitoiements de Nils…).

  Côté enquête malheureusement, le roman ne se démarque pas beaucoup non plus. Je m’attendais à quelque chose de plus étonnant, j’avais même une théorie mais non, le tueur en série ne soulève pas d’interrogations et se trouve parmi les suspects les plus ordinaires pour un thriller. Dommage. J’ai vraiment eu l’impression en refermant « L’oiseleur », que l’auteur n’avait pas pris de risques et n’avait pas été au bout d’une bonne idée. Bref, un roman pas mauvais mais qui sera vite oublié…

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Pablo de SANTIS – La Soif primordiale

la soif primordialeTitre original : Los Anticuarios (2012)
Traduit par François Gaudry
Parution : 28/08/2014
Editions : Folio SF
ISBN : 978-2-07-045529-4
Nbr de pages : 273
Prix constaté : 7.40€

Résumé :
Dans la Buenos Aires des années 50, à l’ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial, réparateur de machines à écrire, se retrouve responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l’Occulte, organisme officiel chargé de la recherche sur ces thèmes et les vérités qu’ils recouvrent.
Malgré son scepticisme à l’égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d’un meurtre et mis en contact avec « les antiquaires », des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d’objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie de la soif primordiale, la soif du sang.
Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amènera Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l’éternité, dans un monde hostile.

Impressions :
Un roman qui revisite le thème du vampire et laisse de côté l’aspect sanguinaire du mythe pour en faire des personnages érudits qui fuient les hommes, c’est ce que propose Pablo de Santis avec sa « Soif primordiale ». Le récit se déroule en Argentine à l’époque de Perón et met en lumière cette période industrieuse dans un Buenos Aires suranné où le mysticisme perd en force. Ce contexte historique original allié à une approche plus cérébrale du mythe est définitivement l’un des points forts du roman. Il faut reconnaitre qu’on a rarement vu le vampire sous cette forme-là. Exit les dents longues, les gousses d’ail et les attaques bestiales, ici l’auteur nous propose de réfléchir sur un certain nombre de thèmes tel la solitude, l’instinct, le modernisme et même l’amour.

  Les amateurs de fantastique mouvementé pourront du coup passer leur chemin. Pablo de Santis ne cherche pas à nous faire frémir d’effroi, ni à nous angoisser par ses créatures tapies dans la nuit. Mais plutôt à cogiter. Pour preuve, le terme « vampire » n’est jamais employé dans le récit, l’auteur lui préférant l’appellation « antiquaire », fonction sous laquelle se cachent nos assoiffés de sang. Ne vous étonnez pas dès lors à trouver ces antiquaires dans des librairies, des salles de vente ou des vide-greniers poussiéreux, plutôt que dans des ruelles sombres. La « soif primordiale », celle qui appelle le sang est même sous contrôle et ne permettra pas au lecteur de voir de déchainements de violence (mis à part quelques scènes). Le récit est assez plat et n’utilise pas les bons vieux ressorts dynamiques propres au genre.

  Du coup, même si je salue l’originalité et la vision particulière de l’auteur, il faut bien avouer qu’il ne se passe rien de très palpitant dans ce roman. Certes Pablo de Santis a une très belle plume qui offre des passages bien tournés et des réflexions intéressantes mais ça ne suffit malheureusement pas à retenir l’attention du lecteur. Le rythme est lentissime, le personnage principal a la vitalité d’une huitre, difficile de s’y identifier ou de l’apprécier. Aucune connivence ne s’installe avec le lecteur. Au point que Santiago et son univers nous apparait démodé, délavé, terne. Comme un vieux polaroïd. Si la narration avait été plus dynamique et le héros pas aussi apathique, « La soif primordiale » aurait pu être un très bon roman. En l’état, ça manque de punch…

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Lian HEARN – La Maison de l’arbre joueur

la maison de l'arbre joueurTitre original : Blossoms and Shadows (2011)
Date de parution : 06/03/2014
Edition : Folio
ISBN : 978-2-07-044500-4
Nbr de pages : 586
Prix constaté : 8.40€

Résumé :
Japon, 1857.
Depuis des siècles, le Japon vit replié sur lui-même. Mais, bientôt, il sera contraint de s’ouvrir aux influences étrangères. Les Occidentaux forcent les portes de l’ancien monde. La révolution couve. L’époque des samouraïs est désormais révolue, le pays est à l’aube d’une ère nouvelle.
La maison de l’Arbre joueur, dans le domaine du Chôshû, où habitent Tsuru et sa famille, n’est pas épargnée par le vent du changement. La jeune femme rêve de s’affranchir du poids des traditions ancestrales et de suivre les traces de son père en devenant médecin. Elle se trouve alors entraînée dans un monde de subversions, d’intrigues politiques et d’amours interdites. Autour d’elle agissent des hommes puissants et passionnés. Leur slogan est Sonnôjôi : «Vénérez l’Empereur, expulsez les étrangers». Leur méthode est la violence.

Impressions :
Fan du clan des Otori, saga jeunesse se déroulant dans un Japon féodal fantastique, avec ninjas et pouvoirs surnaturels à la clé, j’étais vraiment ravie de me replonger dans les écrits de l’auteur. Quatre ans après la parution du dernier tome du clan des Otori, Lian Hearn nous revient cette fois avec un roman adulte qui se passe toujours au Japon, mais qui lui est historique bien que romancé, vous vous en doutez. Même si j’étais enthousiaste de prime abord, j’avoue au final avoir été déçue par « La maison de l’arbre joueur », qui n’a pas su m’embarquer comme l’avez fait ses anciens romans. A cela plusieurs raisons.

  Tout d’abord, bien que le roman soit historique et nous présente une époque mouvementée du Japon, l’auteur n’arrive pas à faire la part entre le côté romancé et inventif de son histoire et les faits réels. On se perd dans un dédale de noms, de lieux, d’événements et cette manie – tout japonaise, je vous l’accorde – de nommer les personnages par leurs noms et prénoms à chaque fois finit vite par devenir agaçant et surcharge le récit. Heureusement qu’il y a un dramatis personae au tout début sinon, je n’aurais pas réussi à suivre.

  Le roman est divisé en plusieurs parties, avec autant de sous chapitres, qui eux reviennent sur le devenir d’un personnage clé dans l’Histoire du Japon, et là encore, j’ai trouvé que l’auteur maniait très mal sa barque en n’incluant pas ces données directement dans le récit. Cela apporte un côté leçon d’histoire assez rébarbatif, que j’ai fini par sauter tout bonnement. Il faut avouer que l’époque présentée dans le roman est très riche en coups de théâtre et provoque un véritable bouleversement dans tout le Japon, ce qui forcément n’est pas facile à évoquer sans paraitre exhaustif. Mais l’auteure aurait clairement du faire un choix entre Histoire et aventure, parce que la sauce ne prend pas.

  L’héroïne du roman, Tsuru, est pourtant un personnage fort et son destin est assez singulier puisqu’elle ne se contente pas d’être une fille, une épouse et une mère mais veut au contraire briser tous les codes et devenir médecin. Cette ambivalence tout au long du récit, sur le fait qu’elle soit née femme et doive se plier à certaines règles et le tabou qu’elle brise en aimant un de ses proches est relativement intéressant. Malheureusement je n’ai pas réussi à m’attacher à l’héroïne, qui reste détachée de nous, sa destinée et ses péripéties nous étant présentées de manière un peu trop clinique. Bref, le lecteur observe, de loin mais n’est jamais associé au récit.

  Enfin, dernière chose qui m’a fait tiquer, c’est cette impression que Lian Hearn prend pour argent comptant que le lecteur connait déjà les us et coutumes du Japon. Si certaines choses sont expliquées, l’auteur ne va jamais au bout des choses en nous expliquant pourquoi telle habitude avait cours à l’époque (par exemple le noircissement des dents des femmes mariées) ou pourquoi telle association est faite (exemple avec les dieux primitifs Izanami et Izanagi qui sont mentionnés à cause d’une ressemblance mais dont on n’explique pas qui ils sont). Certes le récit était peut-être déjà trop dense avec tous les faits mentionnés, mais moins de données « scolaires » et plus de petites anecdotes par rapport à l’époque aurait permis au lecteur de s’immerger plus avant dans l’intrigue. Bref du potentiel très maladroitement employé par Lian Hearn. En attendant son prochain roman, plus équilibré j’espère.

Verdict : Planche de salut

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