Archives de Catégorie: Romance

Meljean BROOK – Les mers de fer, tome 1 : Le duc de fer

le-duc-de-fer1Titre original : The Iron seas, book 1: The Iron Duke (2010)
Date de parution : 03/10/12
Editeur : J’ai lu
Collection : Crépuscule
ISBN : 978-2-290-03489-7
Nb. de pages : 409
Prix constaté : 7.40€

Résumé :
Il a libéré l’Angleterre du joug de la Horde. Pour tous, il est le duc de Fer, héros craint et adulé. Pourtant, quand un homme assassiné est retrouvé chez lui, Rhys Trahaearn comprend que certains ne le craignent pas. A commencer par Mina Wentworth, chargée de l’enquête. Séduisante, mystérieuse… et très douée. La posséder devient bientôt l’unique quête de Rhys, alors qu’une conspiration menace l’Angleterre.

Ce que j’en ai pensé :
Me voilà de retour dans le vaste genre de la Fantasy Urbaine (eh oui, je préfère cette appellation à « bit-lit » qui ne veut rien dire) avec un titre que j’avais repéré en vo, grâce à ses bons retours. Je reste avec un sentiment mi-figue mi-raisin quant à ce roman, car si l’univers m’a vraiment plu avec un background original et des idées foisonnantes, les scènes érotiques m’ont par contre semblé too much. Non seulement il y a trop de scènes de ce genre, mais en plus elles sont trop crus, trop redondantes, trop c’est trop ! Ça ne m’aurait pas plus gêné que ça, s’il y avait quelques passages coquins bien amenés et qui apportaient quelque chose au récit, mais ce n’est pas le cas avec « Le duc de fer ». Bref, pas du tout émoustillée par ce duc de Cro-Magnon qui ne cherche visiblement qu’à arracher la culotte de Mina et la culbuter à peu près partout. Certains personnages masculins dans ce type de roman sont fascinants, mystérieux, etc., mais Rhys m’a vraiment fait l’effet d’un butor sans finesse, sans romantisme et élégance aucune. Ajoutez à cela un langage grossier, et on finit par vouloir remettre vertement ce goujat à sa place ! Dommage car si l’on occulte cela, la dynamique du couple Mina/Rhys fonctionne plutôt bien.

  Passons à ce qui m’a plu au-delà des mots, c’est l’univers inventé par Meljean Brook. Elle mélange sans concession éléments du steampunk et de la piraterie, aux romans de zombie et à une enquête façon thriller. C’est une joyeuse pagaille qui fonctionne merveilleusement, j’ai été bluffée. L’histoire de la Horde avec ses règles et ses codes nous prend aux tripes, j’ai rarement vu imagination plus débordante. Sans compter que chaque élément concorde avec le précédent, c’est un plaisir de suivre les rebondissements qui s’enchainent à toute allure. La complexité de l’intrigue offre son lot de détails surprenants et choquants, l’auteure ayant développé un monde implacable, qui n’est pas tendre avec ses protagonistes. L’action, très présente, avec ces nombreuses échauffourées, ne nous laisse pas une minute de répit. Et l’investigation que mène Mina pour découvrir qui a jeté ce corps depuis un aéronef assure une bonne partie du suspense du roman. Ajoutez à cela un complot et de nombreuses sensation fortes, et vous obtenez un pur moment de divertissement. Dommage que le côté « romance » du récit vienne empiéter sur l’intrigue, le roman méritait mieux.

Verdict : Roulette Russe

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Simone ELKELES – Paradise, tome 1

paradise1Titre VO : Leaving Paradise (2007)
Date de parution : 12/01/12
Editeur : De la Martinière Jeunessse
Collection : Fiction J.
ISBN : 978-2-7324-4971-5
Nb. de pages : 320 pages
Prix constaté : 13.90€

Résumé :
Un accident de voiture lie le destin de Maggie à celui de Caleb, le garçon qui l’a renversée. Malgré la culpabilité et la rancune, pourront-ils se reconstruire et se pardonner ? Condamné pour avoir renversé Maggie alors qu’il conduisait en état d’ivresse, Caleb Becker rentre chez lui, à Paradise, après avoir purgé sa peine. Quant à Maggie, elle sort tout juste de l’hopital, où elle vient de subir une longue rééducation. Les deux jeunes gens veulent s’éviter mais Paradise est une toute petite ville. C’est plus fort qu’eux : le destin les a réunis et, petit à petit, leur amitié naissante se transforme en romance. C’est sans compter sur l’ex petite amie de Caleb, qui n’a pas l’intention de laisser le garçon lui échapper…

Ce que j’en ai pensé :
Je ne suis pas adepte des histoires d’amour en général, mais ce roman semblait remporter tant de suffrages qu’il a fini par titiller mon intérêt. Et je dois dire que c’était une lecture tout à fait sympathique, plus émouvante que j’aurai pu le penser et pas mielleuse du tout (ouf !) L’histoire d’une romance pas franchement évidente avec deux adolescents qu’un malheureux accident oppose, mais qui vont finir par dépasser leurs appréhensions pour se faire mutuellement confiance. Bon point pour l’auteur, elle choisit un thème réaliste et sérieux avec la détention de Caleb dans un centre juvénile et la façon dont on reconstruit sa vie après, surtout lorsque l’on est aussi jeune.

  J’ai trouvé le ton juste, sensible, très ancré dans la réalité, avec ses heurts et ses dérapages, on est loin des clichés du genre romantique pour ado. Le roman se lit très vite et alterne les points de vue entre Maggie et Caleb, les dialogues étant plutôt nombreux. On reprochera quand même à Simone Elkeles quelques raccourcis narratifs un peu trop évidents, l’histoire d’amour entre les deux adolescents progressant beaucoup trop rapidement, comme si on avançait d’une scénette à une autre. Un peu dommage, étant donné que le roman est plutôt court, et qu’il y avait matière à broder un peu pour asseoir le récit.

  J’ai apprécié les deux héros de l’histoire que j’ai trouvé touchants chacun à leur manière. Pour une fois, on arrive facilement à se mettre dans la peau des deux personnages et on s’intéresse à chacune des deux versions des faits. Le qu’en-dira-t ’on et le regard des autres prend une place très importante dans le roman, et les deux ados devront faire face aux rancœurs et aux clivages sociaux. En gros, l’auteure nous montre l’impact d’un tel drame sur la cellule familial. Bien sûr, le lecteur sait déjà comment tout cela va finir, on ne peut pas dire qu’il y ait une grande part d’originalité dans « Paradise », mais somme toute le roman touche et fait passer un bon moment.

Verdict : Bonne pioche

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Wendy WUNDER – La fille qui ne croyait pas aux miracles

lafillequineTitre vo : The probability of miracles (2011)
Edition : Hachette
Collection : Black Moon
ISBN : 978-2012023741
Nbr de pages : 376
Prix constaté : 16€

Résumé :
Campbell a 17 ans. Atteinte d’un cancer, elle est persuadée qu’elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l’embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Campbell ne croit pas plus à une possible rémission qu’aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d’événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l’Atlantique et Campbell retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir… Aidée d’Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l’amour, et même… aux miracles.

Ce que j’en ai pensé :
Cela faisait bien longtemps que je n’avais rien lu de si émouvant et de drôle à la fois ! « La fille qui ne croyait pas aux miracles » est un drame au ton doux-amer qui offre un joli message d’espoir, un hymne à la vie qui émeut et fait mouche. Dans le même genre, j’avais lu « Je veux vivre » de Jenny Downham qui n’avait pas réussi à me toucher autant, probablement parce que je n’avais pas aimé le ton ouvertement adolescent du roman. Rien de tel avec « La fille… » dont j’ai adoré tout le mordant et l’ironie maniés avec éloquence par Cam, l’héroïne du roman. J’ai adoré la personnalité fougueuse de la jeune fille, qui est réaliste sans être défaitiste, cynique sans être odieuse, mais surtout toujours drôle dans les moments difficiles.

  Outre la personnalité de l’héroïne, qui évite les crises d’adolescence malgré sa situation et sa fameuse « liste », j’ai apprécié que l’auteur nous dispense des poncifs du genre avec les grands élans mélodramatiques et gentiment naïfs habituels. Wendy Wunder ne tombe jamais dans l’écueil du pathos à aucun moment, le lecteur ne s’apitoyant jamais sur le sort de la pauvre Cam. Pourtant, elle réussit à nous bouleverser voire à nous attendrir dans de nombreux passages du roman, notamment lorsqu’elle évoque la détresse des proches de l’héroïne auxquels on s’identifie avec facilité. Qui n’a jamais perdu un être proche dans sa vie ? Impossible de ne pas se sentir touché à la lecture de ce roman.

  Enfin, dernier point positif du roman, c’est l’univers agréablement farfelu dans lequel navigue Cam, avec ses danses et sa famille atypique qui donne le sourire tout au long du récit. Entre le recel de flamants roses en plastique, l’adoption de homards et la transformation d’âne en licorne, il y a de quoi dérider le lecteur entre deux passages plus graves. Sans compter que la relation entre Cam et Asher est traité avec finesse, sans passage trop rapide du « je te vois = je t’aime ». Bref, un thème dur traité avec humour et subtilité, sans être larmoyant mais avec juste ce qu’il faut d’émotion pour nous ébranler. Une belle leçon d’optimisme dont je regrette cependant la fin un peu extravagante et ses ficelles un peu grosses.

Verdict : Bonne pioche

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Lu dans le cadre d’un partenariat entre Livraddict et les éditions Hachette Black Moon, que je remercie !

Cayla KLUVER – Aléra, tome 2 : Le temps de la vengeance

aléra2Titre vo : Allegiance (2012)
Broché paru le : 8 février 2012
Edition : du Masque
ISBN : 978-2-7024-3495-6
Nb. de pages : 484
Prix constaté : 17.60€

Résumé :
Décidée à ne pas trahir sa lignée et son pays, Alera s’est résignée à épouser Steldor, le jeune capitaine que ses parents lui destinaient.
À dix-sept ans, elle règne désormais avec lui sur Hytanica, alors que le royaume traverse une crise sans précédent. Cokyri, le royaume voisin, dirigé par la redoutable grande Prêtresse, a décidé de ranimer la fureur d’une guerre éteinte dix ans plus tôt. Du haut de ses dix-sept ans, Alera doit conduire elle-même son pays vers la victoire, et tenter d’oublier ses sentiments pour Narian, le jeune hytanicain qui a rejoint le camp Cokyri. À la tête d’une guerre sanglante où elle risque sa vie à chaque instant, Alera s’efforce d’oublier Narian, que tous accusent de trahison, à commencer par Steldor, celui qu’elle doit maintenant appeler son mari.

Impressions :
Sortie l’année dernière, le premier tome m’avait enthousiasmée par son style fleuri et sa narration vivante, un vrai roman pour « filles » plein de fraicheur. Pour ce second tome, je suis cependant très mitigée, car si je n’ai rien à redire sur l’intrigue qui s’étoffe sans conteste, l’évolution de l’héroïne m’a vraiment désappointée.

L’intrigue reprend là où le premier tome s’était terminé, et l’on retrouve donc Aléra mariée à Steldor, le couronnement s’approchant à grand pas. Peu à l’aise dans son nouveau rôle de reine et d’épouse, Aléra devra très vite faire face à un climat de suspicion concernant ses relations passées avec Narian, qui est maintenant l’ennemi d’Hytanica. La guerre contre Cokyri semble inévitable…
Si dans le premier tome, Cayla Kluver concentrait son intrigue sur les relations entre les personnages, notamment le triangle amoureux entre Aléra, Steldor et Narian, ce second tome se révèle beaucoup plus ambitieux dans le choix de son fil conducteur. On le sentait d’ailleurs poindre dans les quelques bases jetées du premier tome, avec cette mystérieuse prophétie qui faisait de Narian le destructeur du royaume d’Hytanica, « Le temps de la vengeance » a pour thème principal la guerre entre Cokyri et Hytanica. Entre stratégie, coups fourrés et manipulations diverses, il faut avouer que l’intrigue est rondement menée et l’on n’a pas beaucoup le temps de souffler passé le premier tiers du roman. On sent que la vie des personnages est en danger, l’auteur n’hésitant pas à confronter ses héros à la mort et à la torture, à briser des destins tout tracés. Le ton est résolument plus mature, certains non-dits du premier tome étant ici révélés (principalement l’emprisonnement de London) et les événements se bousculent. L’intrigue se montre bien ficelée, la tension monte crescendo jusqu’au bouquet final. La figure de la grande prêtresse et du seigneur noir sont ténébreux à souhait, de vrais « grands » méchants qui aiment tourmenter leurs ennemis. Leur histoire est d’ailleurs dès plus intéressante et la grande prêtresse, un de ces personnages ambigües comme je les aime. Bref, un deuxième tome qui tient ses promesses.

Là où le bât blesse, c’est dans l’évolution de l’héroïne… qui n’a d’héroïne que le nom ! Je m’explique. Lors du premier tiers du roman, tiers où l’auteur s’intéresse aux relations en dent-de scie entre Steldor et Aléra, on devine une héroïne toujours aussi impétueuse, la réplique mordante toujours au coin des lèvres. J’ai d’ailleurs apprécié qu’Aléra tienne finalement tête à son père, je m’attendais donc à la voir s’affirmer tout au long du roman… Malheureusement ce ne fut pas du tout le cas, bien au contraire. Dès que les événements se précipitent et que la guerre pointe le bout de son nez, Aléra devient effacée, docile et lisse, elle ne fait que subir les événements. A aucun moment un éclat ne vient relancer son élan, elle finit bien par essayer de retirer une amie des griffes de son mari trop violent, mais cela arrive trop tard et c’est avec peu de conviction qu’elle agit (j’ai carrément eu l’impression que ça arrivait comme un cheveu sur la soupe, c’est pour dire). Le pire, c’est qu’à plusieurs moments clés de l’intrigue, on sent que l’héroïne pourrait en profiter pour se mettre en avant (lors de sa rencontre avec la prêtresse par exemple), mais finalement rien ne se passe, d’où forcément une grande déception. Au point que selon moi, les personnages principaux de ce deuxième tome sont London, Steldor et Cannan, trois personnages forts charismatiques heureusement. C’est peut être juste une question de perception, mais pour moi l’auteur développe très maladroitement la personnalité de son héroïne. Néanmoins, la fin laisse augurer une Aléra qui devrait regagner sa place d’héroïne dans le troisième tome. Du moins, je croise les doigts !

Verdict : Roulette russe

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Charlotte BOUSQUET – La peau des rêves, tome 2 : Nuit brûlée

la peau des rêves 2Illustration de couverture : Mélanie Delon
Broché paru le : 8 février 2012
Editeur : L’archipel
Collection : Galapagos
ISBN : 978-2-8098-0635-9
Nb. de pages : 235
Prix constaté : 15€

Résumé :

« Si je te revois, je te tue. » Pour avoir protégé Axel de ses frères d’armes, Cléo est condamnée à l’exil.
Recueillie et soignée par les Chimères, la jeune fille découvre, malgré le soutien de Lyn sa jumelle, un monde dont elle se sent exclue. Par certains hybrides, qui voient en elle une menace. Par celui dont elle a sauvé la vie. Et puis, il y a les cauchemars, toujours plus violents, plus réels. Qui sont les véritables meurtriers de ses parents ? Déterminée à découvrir la vérité, Cléo, accompagnée d’Axel qu’elle aime sans espoir de retour, se risque sur une dernière piste.

Une piste d’encre et de flammes…

Ce que j’en ai pensé :

  J’avais vraiment apprécié le premier tome de cette saga très sombre et mature, qui tranchait agréablement avec les relations un peu mièvres que l’on retrouve dans les romans young adult. Ici, les sentiments sont « cash » (si je puis dire) et l’univers crée par Charlotte Bousquet m’avait plu par sa noirceur. J’étais restée avec pas mal de questions et j’attendais donc des éléments de réponse dans ce second tome. Eh bien, c’est chose faite, « Nuit brûlée » m’ayant emballée !

  Nous retrouvons Ximena, notre narratrice et conteuse toujours emprisonnée, qui s’apprête à continuer le récit de Cléo. Nous ne savons toujours pas quel est le lien entre la jeune fille et la gypsie, ni même si son histoire se passe à une époque révolue, toujours est-il que celle-ci prévoit de terminer son récit. L’histoire de Cléo se finit donc dans ce deuxième tome, les deux prochains tomes devant se consacrer à la seconde histoire promise par Ximena. C’est en somme la conclusion des déboires de Cléo, la fin d’un arc. La jeune fille, que l’on avait quitté en fâcheuse posture dans « Nuit tatouée », a été blessée et recueilli par Axel, l’ailé qui fait battre son cœur. C’est l’occasion pour elle (et pour nous), d’en apprendre plus sur les chimères, ses différentes castes et sa hiérarchie. Nous découvrons ainsi les tritons, des mutants aquatiques qui vivent à l’écart et semblent détenir la clé sur un pan du passé de Cléo.

  « Nuit brûlée » se déroulant parmi le peuple des chimères, nous en apprenons un peu plus sur l’univers créé par Charlotte Bousquet et ce changement de « décor » est très bien pensé. C’est un peu comme si on voyait le revers de la médaille, d’un côté les mens, de l’autre les chimères, les deux peuples se vouant une haine sans bornes. C’est aussi l’occasion de remonter aux origines de cette haine avec la recherche de l’identité des parents de Cléo et de sa sœur jumelle Lyn. Qui étaient-ils ? Pourquoi les a-t-on assassinés ? Pourquoi Cléo et Lyn ont-elles été séparées ? Autant de question qui trouvent réponse dans ce tome captivant qui se lit très vite.

  Cléo, qui doit faire face à son nouvel environnement, évolue pas mal dans ce tome. Elle noue une relation fusionnelle avec sa sœur jumelle Lyn et découvre l’amitié, mais aussi des sentiments plus conflictuels auprès d’Axel qui ne la laisse pas indifférente. Voilà une héroïne qui a la tête sur les épaules et que l’on a plaisir à suivre, c’est très rafraichissant. Les combats sont très présents dans ce tome et la violence de cet univers sans concession frappe toujours autant. Entre jalousies et trahisons qui font mal, Cléo n’aura guère de repos. Le personnage de Ximena, quant à lui, devient de plus en plus intéressant et intriguant, de nombreux mystères l’auréolant. Enfin, le rythme du récit est toujours aussi immersif, les phares courtes sans verbes fournissant une griffe propre à la narration. C’est un peu comme si l’on « respirait » le texte. Vraiment très prenant. Je salue au passage le coup de crayon de Mélanie Delon qui livre de magnifiques illustrations de couverture.

Verdict : Bonne pioche

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