Illustrations de Didier Graffet
Paru le : 10/10/2013
Edition : Le Pré aux Clercs
ISBN : 978-2-84228-530-2
Nbr de pages : 118
Prix constaté : 29€
Résumé :
Et si Jules Verne et H G Wells avaient décrit une réalité possible ? Imaginons que depuis l’Antiquité l’homme domine la machine. Le progrès serait arrivé bien plus tôt. Dans ce monde de découvertes et d’explorations, les rétronautes visitent le passé, et de gigantesques usines flottent dans le ciel. Un sinistre docteur se livre à des expériences biologiques sur son île, des traceurs aériens pistent Jack l’Eventreur.
Sans oublier les terribles envahisseurs venus de la planète Mars, le Colisée et ses courses d’unicycles ou Jesse James et son colt à capteur thermique. Bien d’autres merveilles appartiennent à ce théâtre mécanique. Pour la première fois, l’univers steampunk s’étend à travers l’espace et les temps.
Impressions :
Ce beau livre est une incitation au rêve et à l’imagination. L’auteur nous emmène sur les traces de personnages ou d’événements célèbres de notre Histoire -réels ou fictifs – dont le récit aurait pu être complètement différent s’il avait eu lieu dans un univers steampunk.
A travers de courts paragraphes, Xavier Mauméjean invente une histoire alternative où la créativité n’a pas de limite et où tout peut arriver. A charge pour le lecteur d’ouvrir son esprit et de se laisser embarquer dans cet univers rétro-futuriste. On y retrouve le fameux hors-la-loi Ned Kelly, un Jack l’éventreur plus évasif que jamais mais aussi un Quasimodo un peu particulier… Autant d’événements et de références que l’on a plaisir à (re)découvrir.
Les textes sont magnifiquement mis en scène par Didier Graffet, qui donne corps aux délires de Mauméjean. Tout y est question de rouages, de vaisseaux volants et de créatures hybrides sortis d’une imagination féconde. Les couleurs sont plutôt sombres et les jeux de lumière somptueux (notamment ceux qui illustrent « Métamorphosis » !) . Des illustrations splendides, visuellement fortes, qui malgré leur orientation SF font très réaliste.
Bref, un régal pour les yeux et un joli voyage dans l’univers infini du steampunk.
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