Aya NAKAHARA – Please love me !, tome 1

please love me 18 tomes en cours au Japon
Titre original : Damena watashi ni koishite kudasai (2013)
Date de parution : 02/09/2015
Editions : Delcourt
ISBN : 978-2-7560-6862-6
Nbr de pages : 192
Prix constaté : 6.99€

Un extrait ici !

Résumé :
Michiko se retrouve, à 29 ans, dans une situation bien délicate. Sa société vient de faire faillite et c’est sans le moindre revenu qu’elle continue d’entretenir son jeune amant encore étudiant. C’est dans cette situation complètement désespérée qu’elle va rencontrer par hasard Kurosawa, son ancien chef qu’elle détestait plus que tout.
Ces retrouvailles pourraient bien bouleverser le cours de sa vie…

Impressions :
Le shôjo pour midinettes, très peu pour moi. D’une part j’ai passé l’âge, de l’autre j’en ai beaucoup lu pendant des années et on finit inévitablement par être lassé à un moment donné de cette redondance de titres. C’est donc un peu le parcours du combattant pour trouver des titres shôjo parus en France et qui sortent un peu de l’ordinaire. Que ce soit un brin historique (La fleur millénaire) ou un mix entre le drame et la SF (Orange), il me faut plus qu’une banale amourette de lycéens pour me combler. Pourtant avec « Please love me », j’ai renoué avec la comédie romantique avec beaucoup de plaisir, je n’ai pas honte de le dire ! Car quand Nakahara Aya est aux commandes, c’est fou rire garanti !

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  Les amateurs de shôjo reconnaitront certainement cette mangaka comme la créatrice de Lovely Complex, un shôjo complet en 17 tomes qui avaient connu son petit succès. La force de Nakahara Aya ? Son humour avec des personnages colorés aux expressions faciales stupides pour mieux nous faire rire. « Please love me » n’échappe pas à la règle et bien que le manga soit une comédie sentimentale des plus classiques, on ne peut s’empêcher de trouver le titre frais et amusant. Je tiens à souligner que malgré des personnages matures, ce manga n’est pas du tout un josei. Le personnage de Michiko étant très candide et au final pas si loin de l’oie blanche malgré ses 29 ans. Gare aux déceptions donc si on s’attend à quelque chose de plus adulte.

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  Ce premier tome possède toutes les qualités d’un bon shôjo. A savoir, une romance qui se profile, de l’humour à revendre et des personnages qui se découvrent. Notre héroïne, Michiko, est l’archétype même de l‘héroïne naïve au grand cœur. En bonne romantique indécrottable, elle se fait allégrement exploiter par son entourage (collègues, amoureux) et ne moufte jamais. Tant de naïveté agace bien sûr. On aimerait qu’elle se prenne un peu en main, au lieu d’attendre que son entourage vole à son secours. Sa propension à se jeter tête la première dans des situations hasardeuses est au cœur du récit bien entendu. Et on peut dire qu’elle enchaine les mauvais plans pour son plus grand malheur… et notre plus grand plaisir tant la mangaka réussit à apporter de drôlerie dans les réactions des personnages.

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  Aya Nakahara mise tout sur les visages expressifs, concentré de sales têtes et de situations ridicules (oh ! le joli costume de fleur qui me rappelle un de mes déguisements de carnaval en maternelle :D). A côté le patron fait figure de chevalier servant, forcément. Ceci malgré un rictus qui ne semble jamais quitter ses lèvres lorsqu’il s’adresse à Michiko. Espérons que son passé sera un peu creusé dans les prochains tomes, je pense qu’il y a de quoi faire. La mise en scène est plutôt dynamique. Pas beaucoup de vide, des cases qui misent beaucoup sur les gros plans et un style graphique fort reconnaissable par rapport à ses anciens titres. Bref, c’est classique mais c’est pétillant et divertissant. J’adhère !

Verdict : Bonne pioche

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