Eli ESSERIAM – Apocalypsis, tome 4 : Cavalier pâle : Elias

apocalypsis-4Broché paru le 07/06/12
Editeur : Nouvel Angle
Collection : Matagot
ISBN : 978-2-35450-211-9
Nbr de pages : 264
Prix constaté : 14.90€

Résumé :
« Tu as essayé d’inverser les effets de ton don, avant que tu admettes que tu n’étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n’est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l’Apocalypse n’existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n’est pas d’être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n’est pas censée durer », Elias Land, Cavalier Pâle.

Ce que j’en ai pensé :
Quatrième et dernier cavalier à être présenté avant l’Apocalypse, Pestilence est de loin le personnage que j’ai le plus aimé des quatre. Touchant, solitaire par obligation (les contacts physiques lui étant refusés), j’ai été très émue par sa destinée et celle de sa famille. Je me demandais justement comment l’auteure ferait pour rendre le personnage charismatique étant donné sa charge : imaginez un peu ce cavalier qui sème la maladie et les épidémies sur son passage, rien que son sobriquet « le cavalier verdâtre pâle » a quelque chose de sinistre et de répugnant… On dit d’ailleurs qu’il évoque la décomposition, la peur et la mort, tout un programme ! Pourtant Elias est le plus « gentil » des quatre. Pas l’ombre d’une raillerie, l’orgueil et l’arrogance de ces camarades ne passent pas par lui. Et pourtant sa vie, dès sa naissance, est un fardeau pour lui et ses proches…

  De son grand-père juif au beau milieu de la seconde guerre mondiale, à sa mère qui se meurt pour lui avoir donné la vie, impossible de ne pas être bouleversé par ce parcours accablant. C’est ainsi celui qui a le plus souffert de son pouvoir, les retombées étant éprouvantes pour son esprit fragilisé régulièrement mais aussi pour son corps. L’idée du voyage dans le temps est d’ailleurs très bien trouvé, tout se met en place de manière cohérente. Sans compter que de nombreux petits détails viennent s’imbriquer les uns dans les autres pour nous offrir un immense tableau qui commence à prendre forme sous nos yeux. On comprend la portée de certains événements arrivés précédemment et l’on devient avide de savoir comment tout cela va finir.

  Etonnamment, la narration de ce quatrième tome qui utilise la 2ème personne du singulier, a de quoi déboussoler le lecteur de prime abord. C’est en quelque sorte un journal de bord que compose Elias, chaque entrée rapportant à un souvenir qu’il cherche à ne pas oublier. Certains n’apprécieront probablement pas cet emploi du « tu », mais finalement Eli Esseriam a fait preuve d’intuition en nous présentant Elias de cette manière. L’exercice est fait avec aisance et talent, personnellement j’ai adhéré au concept, ça apporte un renouveau à la saga. L’intrigue évolue elle-aussi, même si l’on reste encore dans un tome de « présentation » avec ce dernier cavalier. Bizarrement, si l’action n’est pas trépidante, le roman se lit comme du bon pain et on le dévore sans s’en rendre compte. J’espère que l’ultime tome tiendra toutes ses promesses et développera un peu plus le côté fantastique de l’intrigue cependant. Je l’attends de pieds fermes en tout cas !

Verdict : Nuit blanche

nuit-blanche

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