Tim WEAVER – Chambre froide

chambre-froideTitre original : David Raker, book 1 : Chasing the dead (2010)
Paru le : 22/01/2013
Editions : MA
Collection : Pôle Noir/Thriller
Nbr de pages : 415
ISBN : 978-2822401968
Prix constaté : 20€
Gilles Paris

Résumé :
Lorsqu’il apprend que sa femme, Derryn, est atteinte d’une maladie incurable, David Raker arrête de travailler pour se consacrer exclusivement à elle. Quelques mois avant sa mort, une amie de sa femme lui demande un service : retrouver son enfant disparu. David, ancien journaliste et expert en investigations, accepte cette première mission, encouragé par sa femme mourante.
Cela fait maintenant un an que Derryn est partie, et les recherches d’enfants sont devenues le quotidien de David. Le jour de ce funeste anniversaire, Mary Towne vient frapper à sa porte. Son fils Alex, disparu mystérieusement cinq ans auparavant, a été retrouvé mort dans un accident de voiture il y a un peu plus d’un an. Pourtant Mary affirme l’avoir aperçu dans la rue et demande à David de le retrouver. D’abord réticent, David finit par accepter. Il commence à percer à jour la vie d’Alex, et découvre que le jeune homme n’était pas aussi innocent que sa mère le croyait. Dans son passé sont enfouis de lourds secrets, des secrets dangereux qui n’auraient jamais dû être découverts – et des tueurs prêts à tout pour les protéger, à n’importe quel prix.
David ne tardera pas à découvrir que certaines choses sont bien pires que la mort…

Ce que j’en ai pensé :
Pour « m’aérer » la tête entre deux cycles de Fantasy, j’ai eu envie de lire un thriller, genre que j’apprécie mais que je ne lis plus assez dernièrement ! Ce roman de Tim Weaver, qui m’a attiré par sa couverture sobre mais percutante, me laisse avec un sentiment en demi-teinte. Je l’ai lu rapidement, l’histoire étant menée tambour battant, ce qui est plutôt agréable car malgré les petits bémols dont souffre le roman, on finit tout de même par se laisser prendre par l’histoire. Heureusement d’ailleurs, car j’ai la mauvaise habitude de me focaliser sur les petits travers scénaristiques, qui me font quelque peu grincer des dents.

 Et ça commence dès la quatrième page où malgré un récit narré à la première personne du singulier, le registre change pour un « il se demanda… ». Bon, ok, je chipote, ce n’est qu’une ligne et c’est peut être juste un oubli de traduction. Mais viennent ensuite d’autres incohérences et maladresses de-ci de-là qui gênent la lecture et me font doucement ricaner. Des choses pas faisables (avoir les bras pendant le long du corps et une alliance « posée » sur le dos de la main, ça tient du tour de magie), voire pas crédibles (se battre avec quelqu’un pendant plusieurs minutes puis lorsque l’ennemi s’enfuit, le voir « mettre sa capuche » pour ne pas que l’on voie son visage, c’est un peu trop tard, bonhomme), sont autant de choses qui plombent l’ensemble de la lecture.

  Dommage, car l’histoire de la mystérieuse apparition d’un jeune homme soi-disant décédé et l’enquête qui en découle, se révèle prenante et maitrisée. Les différents indices qui parsèment le chemin qui mène David Raker, le héros du roman, à la sinistre vérité, sont délivrés astucieusement, le mystère restant entier jusqu’à la dernière partie. Et même là, quand on pense l’histoire finie, celle-ci nous réserve un joli sursaut. Je regrette toutefois une confront ation qui s’éternise sur une centaine de pages tout de même et le manque de fluidité dans la description de certains scènes.

Verdict : Roulette Russe

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